C’était Maria.
Et pour nous elle fut Jennifer, bravant tous les dangers, se riant des guet-apens, surmontant les obstacles, agissant avec détermination et courage, pleine de force et de foi, ne redoutant ni le vent brûlant du désert, ni la cruauté des desperados, ni l’acharnement des ennemis… bref, une héroïne, à l’image de de ce que Maria représentait pour nous tous.
Une belle et fière personne que l’on croyait aussi invincible que les personnages que le théâtre et le cinéma lui prêtaient.
Mais la réalité se joue méchamment de la force, de l’énergie, de l’enthousiasme que Maria apportait avec elle dans chacune de ses aventures. La réalité nous rappelle que les ennemis qui nous traquent peuvent être d’épouvantables maladies contre lesquelles le combat se montre inégal malgré tous les soins apportés pour les vaincre.
Maria s’est battue pendant de longues années, sans rien perdre de son sourire, de sa ténacité, de sa détermination. Combien il est triste de constater que l’héroïsme ne suffit pas toujours à emporter la victoire, combien il est triste de voir le combat s’achever de si terrible façon, combien il est triste de perdre Maria.
D’elle nous garderons non seulement la mémoire de ce qu’elle fut, de ce qu’elle nous apporta, de ce qu’elle partagea sans cesse, de ce sourire qui illuminait toutes celles et tous ceux qu’elle croisait, mais également la Jennifer qu’elle fut pour nous et qui, toujours vivante, continuera de se battre sur nos écrans et dans nos cœurs pour la plus éclatante des victoires, celle à laquelle tout un chacun aspire, et que Maria incarnait si bien, une victoire pour simplement faire triompher l’amour.
A Maria, avec tout notre amour.